Fanny : Est dit quand une équipe perd 13 à 0. L’équipe (théoriquement) se doit d’embrasser le fessier d’une femme ou (plus pratique de nos jours) celui d’une gravure représentant la dite fanny. L’origine et l’histoire de ce mot :
« Cette tradition serait originaire... de Savoie ! La Fanny originelle aurait été serveuse au café de Grand-Lemps, juste avant la Première Guerre Mondiale. La légende dit que, par gentillesse, elle se laissait embrasser par les clients qui venaient de perdre aux boules sans marquer le moindre petit point. La bise se faisait alors sur la joue.
Jusqu'au jour où, toujours selon la légende, le maire du village perdit à son tour et vint quémander sa " récompense ". Fanny avait-elle un grief contre lui et voulut-elle l'humilier en public? Nul ne le sait. Ce qui est sûr, c'est qu'elle grimpa sur une chaise, releva ses jupes et lui tendit... ses fesses! Le maire ne se démonta pas. Moins d'une seconde plus tard, deux baisers retentissants résonnaient dans le café. C'était le début d'une longue tradition... » (Extrait de texte tiré de la « boule bleue »).
La frappe (la donne) : est le point d’impact (au sol) que l’on doit mémoriser pour tomber dedans au moment du lâché de boule, pour retomber dedans au prochain coup (régularité de jeu) ou pour le corriger celui-ci si il n’est pas « fiable ». Au final, un bon pointeur ne se souciera pas de regarder uniquement le cochonnet avec les boules positionnées autour, mais se concentrera principalement sur sa « donne » = seul objectif à atteindre !
NOTA : c’est le même principe qu’au bowling avec l’histoire des flèches, pour ceux qui connaissent bien sur !
Le « hors cadre » : comme au tennis, il y a le terrain (balisé) autorisé, et la parcelle « hors jeu » ou hors « cadre » de jeu. Toute boule entrant dans l’aire « hors jeu », est jugée : annulée.
Avoir l’avantage : les deux équipes se doivent d’avoir le même nombre de boules. Seulement le premier qui joue, ne bénéficiera pas de la dernière boule à jouer. Ainsi l’équipe B garde l’avantage « final » de jeu sur l’autre.
Mal « tomber » : Se dit quand on est tombé sur un « graton » (caillou ou imperfection du terrain non décelé lors de l’analyse de sa « donne »), qui nous a fait dévier la trajectoire d’une boule jouée, au moment du contact avec le sol. Résultat : boule perdue.
Se découvrir : tirer/jouer trop de boules, ce qui sous entend logiquement, qu’on "s'expose" à prendre une grosse mène si l'équipe adverse réussit, de son côté, son jeu.
Jouer une boule nature : Jouer la boule sans lui donner d’effet.
Tenir (ou Serrer) une boule : au point, donner un effet rétro à la boule, de sorte qu'elle roule moins qu'une boule jouée nature (sans effet). On dit des joueurs qui maitrisent cette technique qu'ils jouent « au poignet » ou qu'ils "travaillent" les boules. On dit de ceux qui la maitrisent à son maximum qu’ils « bloquent » la boule (car à la tombée, la boule est comme bloquée, puisqu'elle avance très peu).
Faire un écart : faire un trou en tapant trop à gauche ou trop à droite.
Faire un brochet ou Faire un crocheton : faire un écart important.
Avoir un contre : tirer la bonne boule, mais de telle façon que celle-ci ou la boule jouée aille percuter – et démarquer – une boule de sa propre équipe. On parle de position de contre lorsqu’un contre a une probabilité non négligeable d’arriver en cas de tir. On parle de contre sec lorsque la boule adverse heurte la boule de sa propre équipe en plein et donc prend sa place : ce cas-là est évidemment très mauvais pour l'équipe du tireur.
Pieds tanqués (pèd tanca): pieds « immobiles » et de mordant pas le rond tracé au sol, pendant le lancé de la boule.
Manger le terrain/rentrer dans le point : expression pour dire que le joueur met tous les repères techniques de son coté, connait toutes les subtilités du terrain, pour vouloir donner le meilleur de lui même (CTR max).
PSY: psychologique
TCT: tactique
Mer 1 Fév - 0:08
